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Challlenge PACA 7 - par admin04 le 20/06/2011 @ 09:40  > Challenge PACA - 7ème manche Merci à tous de votre participation. A bientôt autour des postes ! Les résultats par circuits Les temps détaillés SportIdent Les Photos Championnat de ligue - par admin04 le 05/05/2011 @ 19:12  Le 1er mai est traditionnellement la fête du muguet ou du travail, au choix, mais chez les orienteurs, en 2011, c'était la fête des rentrants, des dépressions, des courbes de niveau. La carte : une partie nord bien courante et une partie sud de type triangle des Bermudes, plateau constitué de micro-relief, dépressions, rentrants, blocs de rochers et autres joyeusetés au milieu de nappes de buis et de bois, pour corser le championnat de ligue et mettre à l'épreuve neurones et jarrets.
Nous nous y employâmes par ce dimanche enfin ensoleillé. Les d'jeunes avaient été envoyés en éclaireurs durant le stage de trois jours précédant la compétition mais il semble bien que les batailles d'oreillers discrètement évoquées aient dévié une grande partie de leur énergie malgré deux podiums des filles, Emilie et Blandine (2ème et 3ème). Sûrement que Xan et Isabelle privilégièrent aussi allégrement les nuits endiablées du stage puisqu'ils connurent quelques instants difficiles sur la course. Ensuite, on sollicita les autres balisiens. Alain, prié de faire un podium, le fit avec bonne grâce et avec le sourire comme d'habitude (2ème) avec une excellente place sur le circuit. Le talonnait alors Gilles (3ème) à qui on doit toujours rendre le fameux sac troué par Yvan mais recousu par Patrick (épisode de la dépose de la mystérieuse balise 68 sur les Gavots le 3 avril). Agnès avait décidé d'amortir le déplacement en jouant avec les courbes de niveau dans l'ubac avec les barres rocheuses comme ligne d'arrêt avant de partir à l'assaut du plateau. Laure tant sur le plan tactique que technique utilisa l'azimut. A partir de là elle termina son circuit sans aucun souci. La Présidente, Anne, championne de ligue, avec régularité comme il se doit, bien qu'elle ait tenté de nous faire croire que c'était compliqué. Notre champion de Ligue de moyenne distance, Manuel tira des larges bords, dans le plateau d'une dépression ou d'un rentrant à l'autre pour atteindre les balises. Après il y avait la voiture des winners. Wlady qui, n'hésitant pas à pousser les cerfs de sa trajectoire, devient champion de ligue (peut-être un rapport direct avec la vice-présidence du club ?) et Bertrand pas loin (2ème) qui a joué au Chaperon rouge en taquinant un loup (voilà ce que c'est de courir avec un pot de miel dans le Camelbak ou alors il carbure à la bonne...). Et Patrick en apothéose, dont le triomphe consista à revenir entier et/ou sans sortir de la carte. Quant à moi, j'accrochai une troisième place avec deux gros bugs sur des postes « faciles », histoire de rester plus longuement sur un terrain époustouflant. En conclusion, une bien belle journée en montagne. Caroline Gavots 2011 - par admin04 le 04/04/2011 @ 20:33  > Troisième édition des Gavots
Près de 150 coureurs se sont déplacés pour participer à la troisième édition de la Rand'O des Gavots. Belle carte, terrain technique, soleil au rendez-vous...Tous les ingrédients étaient réunis pour que chacun prenne du plaisir. Cette année une innovation a été proposée à l'initiative de Bertrand MASSOT qui a fait un boulot énorme en adaptant et en actualisant la carte pédestre pour proposer une manche du challenge PACA de VTT'O. Comme il lui restait encore de l'énergie, il a tracé, préjaloné, posé et déposé les balises...C'est le même qui était à l'atelier départ. A voir la mine des coureurs à l'arrivée, son pari est réussi ! La partie pédestre a été tracée par Gilles SCHIAVO et à voir la bagarre en tête des différents classements, ça devait être très chaud sur le terrain. Deux mentions particulières : la première à Alain BOISNEL qui termine 3ème du circuit challenger le matin et termine second du circuit A en VTT l'après-midi. Costaud le Môssieur ! La seconde à notre tout nouveau licencié, Nicolas GOBILLOT qui remporte haut la main le circuit Outsider le matin et enchaîne le circuit A (à l'insu de son plein gré) l'après-midi. Bravo et bienvenue dans notre club ! Un grand merci aux coureurs toujours sympathiques. Merci à toute l'équipe de BALISE 04 qui a fait un boulot énorme pour vous proposer cette journée ! Nous vous donnons rendez-vous le dimanche 19 juin sur les terres d'Eyguians (Hautes-Alpes) pour une manche du challenge PACA... Les photos... Tous les résultats... Bientôt les cartes sur www.co-paca.info Rogaine - TWBR 2011 - par admin04 le 27/01/2011 @ 23:24  La Rogaine, qu’es aco ? C’est une course au score géante durant 24 h, en autonomie, par équipe. Christian, de l’AMSO, créateur des Pélerins grand format, me propose, début décembre, de courir. Aucun entraînement durant l’automne assorti d’une interdiction de courir en novembre et six semaines pour préparer cette course prévue fin janvier. Je n’ai jamais orienté de nuit. Peu d’atouts en main sinon la témérité et une certaine insouciance, qualités requises en matière d’orientation.
Samedi matin, Montpellier, 4 h 30, direction la Catalogne où Mappy, par un choix d’itinéraire particulièrement judicieux nous fait débarquer au départ, par le nord, grâce à une piste à nids de poules alors que le bourg est desservi par une belle route, plein sud. La température extérieure porte un coup fatal à la réputation de chaleur de l’Espagne : à 9 h 30, il fait -5° au soleil. Il faut revoir l’équipement, doubler les vêtements et j’enfile deux corsaires l’un sur l’autre en prévision d’une nuit difficile. La carte est donnée, il reste une heure pour définir l’itinéraire. Le relief est une succession de collines : couleurs dominantes, blanc, jaune et bistre. Cà pourrait fleurer bon le "fingers in the nose" mais l’avenir nous prouvera qu’on ne plaisante pas avec l’orientation en Catalogne.  Le tarif c’est 50 m de dénivelé en moyenne par poste, quasiment tous posés sur les éminences. Là on reste encore dans la franche rigolade. Nous allons nous apercevoir rapidement que le cartographe dans sa bonté a camouflé quelques éléments majeurs d’architecture locale. Farceur, il a aussi retranscrit les sous-bois à sa façon. Et le traceur a exploité à merveille ces interprétations. J’ai oublié de préciser : l’emblème des Rogaines est un sanglier. Nous voilà partis vers le premier poste grimper dans des champs abandonnés séparés par des murs de pierres sèches, batailler dans des buissons verts piquants et contourner des pins couchés. Un partiel chacun, nous avançons doucement mais régulièrement. Il faut traverser aussi des champs d’oliviers constitués en restanques, chacun a son petit cabanon en pierres. La technique vient : pour éviter les allers-retours le long des murs, il faut trouver le bon côté du champ, celui où se trouve le chemin d’accès à chaque terrasse. Forcément c’est toujours le côté opposé de celui par lequel nous arrivons. Aucune bestiole, aucune équipe autour de nous, c’est géant, nous avons l’impression d’être seuls sur la carte. Hein, çà va bien jusqu’à maintenant ? Mais, nous apprenons rapidement le Catalan : « forêt, course facile » en français se traduit en « densa vegetació, funcionament lent, dífícil o impossible ». Sortis des pistes, sentiers et champs, à certains endroits on peut faire 20 m sans toucher terre dans des nappes d’arbustes teigneux, coriaces. Il faut contourner ou passer en force des mikados de pins couchés. Tenir un azimut devient un défi permanent. La Rogaine prend tout son sens, et les sangliers peuvent être fiers de nous. Ce n’est pas tout. Il y a aussi le bistre dans lequel les murs de soutènement sont planqués. La moindre combe présente une série de 5 à 10 murs de type fortification Vauban barrant toute la largeur, drapés de ronces et hauts de 2 à 2.5 m qu’il faut franchir successivement par quelques endroits délabrés pour déboucher sur les terrasses encombrées de végétation. Mais il y a du choix d’itinéraires pour monter chercher les postes : l’assaut par les murs ou la bartasse dans les taillis. La nuit ne va pas nuire à l’exercice. Sur les deux frontales puissantes une ne marche pas. On s’adaptera sans. Ravitaillement en eau, la température devient glaciale. J’ai superposé deux bonnets, deux paires de gants, et plusieurs couches de vêtements : c’est encore juste. Heureusement il y a les montées pour se réchauffer. Je débute ce soir en orientation de nuit : c’est bien le moment dans le vert 3. Nous nous arrêterons au centre de course, pour enfiler d’autres vêtements, manger et boire une sorte de bouillon de poulet, enfin plutôt avec les pattes du poulet, vu le goût. Christian a doté les tuyaux des poches à eau de deux manchons gris isolants de plomberie : succès assuré au centre mais cela n’empêchera pas l’eau de geler, nous avec, et à 4 h du matin plus de flotte jusqu’à l’arrivée. Une équipe reste dans notre sillage et il faudra trois partiels pour s’en débarrasser. La fin de la nuit sera difficile (parce qu’avant c’était plutôt vachement rigolo), l’organisme étant plus disposé à lutter contre le froid qu’à orienter. Retour à dix heures. Nous ne trouvons pas tout de suite la ligne d’arrivée dans le village, allons nous changer tranquillement à la voiture (il fait – 7° au soleil) puis nous pointerons enfin la 99 une heure après, endimanchés. Personne ne semble s’en étonner. Il faut dire qu’il y a une équipe qui vient d’arriver et vide les puces devant nous, nickel comme si le binôme sortait du magasin : ils n’ont pas du faire la même course que nous. Super expérience pour la future Rogaine. J’en rêve déjà. Ce format colle exactement à l’idée que je me fais de l’orientation : autonomie complète, adaptation, effort de longue durée sur un terrain de jeu immense, technique. Trop excellent. Les catalans ont du génie en la matière : les postes étaient bien posés, techniques, la carte et le site sublimes. Caroline Chaillan
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