Une navette pleine c'est bien mieux qu'une navette vide !

Dimanche matin c'est donc une joyeuse troupe qui s'engouffra dans le fourgon U en vue de rejoindre, par l'itinéraire le moins « vomitif », comme dirait la présidente, sur le terrain, les autres balisiens engagés dans la course.

Vous allez me dire que c'est habituel pour un déplacement sur une manche du challenge. C'est ben vrai, ma bonne dame !

Préparation intense et appropriée des compétiteurs : dernières nouvelles de la CO, chahut, vannes, plaisanteries, rires, voire rodéo technologique, Wlady tentant de passer, finalement avec succès, un lasso autour du cou d'une puce électronique, dans le but d'attacher Patrick à l'autre bout ou inversement.

Nous voilà donc prêts à affronter les deux manches de cette épreuve. Transport de l'intendance sur l'aire de départ, inscriptions, rangement des sacs, échauffement collectif, étirements actifs, travail de concentration, l'élite s'active (hein, ça ne se serait pas passé ainsi : on aurait plutôt papoté avec les uns et les autres en buvant du café ou du thé ?).

Pourtant un à un nous prendrons le départ de la première manche sur un terrain assez sympathique à courir : de la colline avec des bosquets plus ou moins importants, parsemés dans des zones découvertes et quelques zones rocheuses. Jusque là, tout le monde s'en sortira pas trop mal, quelques bavures justifiant qu'on appréciât le terrain et qu'on y restât un peu plus longtemps que les autres.

La seconde manche éclaircira les rangs : à commencer par moi-même qui inscrirai un très beau PM à mon palmarès (si, si, j'en suis très légitimement fière après mon stage de trois jours), les résultats des autres balisiens dans les circuits relevant d'une grille du loto, 11, 14, 23, 30, 38, 48, bingo, et seuls les « jeunes » du club, Emilie, Xan et Blandine grimperont sur les podiums car eux, ils étaient très sérieux entre les deux manches.

Caroline Chaillan